19/11/2019

 FICHE DE SITE

Chapelle Charbon 

LOCALISATION : Paris 18e (entre les portes de la Chapelle et d’Aubervilliers)

PROGRAMME : ZAC constituée d’un parc paysager de 6,5 ha avec un volet urbain de 450 logements, une école élémentaire et une crèche

OPERATEUR : Ville de Paris et SEM Paris et Métropole Aménagement 

Description :

Situé entre les portes de la Chapelle et d’Aubervilliers, le site de Chapelle Charbon correspond aux anciennes emprises des gazomètres de la Villette. Le site est occupé aujourd’hui par un bassin d’activités, CAP 18 (2 000 emplois), qui devra être partiellement délocalisé pour réaliser le projet de parc dans sa totalité. Compte tenu de contraintes liées au passage de la ligne CDG Express et à la relocalisation de CAP 18, le parc se fera trois phases : 3 ha en cours de réalisation (livraison prévue au printemps 2020), 1,5 ha à l’achèvement des travaux de CDG Express (pas avant 2026) et 2 ha beaucoup plus hypothétiques, peut-être à l’horizon 2030 en fonction du désengagement de CAP 18. A ce projet de parc, s’ajoute un volet urbain de 450 logements avec des commerces/activités en rez-de-chaussée, une école et une crèche. La concertation menée en 2016/2017 a permis à ce stade, sous la pression des associations, de réduire de 10% le programme de logement. Livraison du volet urbain échelonné entre 2025 et 2030.   

Impacts sur la végétation : 

Positif dans l’ensemble car il s’agit d’une friche qui sera reconvertie à 70% par le parc quand il sera réalisé dans sa totalité. La question, c’est le phasage de cette opération qui ne permettra de réaliser le parc dans des délais raisonnables car échelonnés sur plus de 10 ans ! 

Impact sur le paysage :

Ce qui pose problème c’est le volet urbain de cette opération qui vient densifier un peu plus le secteur situé à proximité de la ZAC Evangile réalisée dans les années 80 avec 800 logements

Impacts sur la qualité de vie :

C’est un projet qui contribue à l’amélioration du cadre de vie des habitants dans un secteur dépourvu d’espaces verts. Mais sa réalisation compliquée pour les raisons évoquées précédemment ne permettra d’en mesurer les effets avant longtemps.

Conclusion :

Même si ce projet de parc paysager va dans le sens d’une amélioration des espaces verts de pleine terre dans un secteur très minéral, il reste que ce projet n’est pas la hauteur des enjeux de végétalisation du territoire de Paris Nord-Est de 600 ha.

Associations : ASA PNE, FNE Paris