En réaction de l’inauguration fortement médiatisée de la forêt urbaine place de l’hôtel de ville, Yves Contassot, co-président de FNE Paris, critique ce qui s’apparente à une opération de végétalisation mal préparée et moins ambitieuse qu’il n’y parait : “c’est plus un bosquet” comme il le dit. En effet, il s’agit simplement d’une plantation de 150 arbres de divers taille.
Les arbres plantés sont censés être résistants à la chaleur, ce qui serait logique compte tenu du coût de l’opération, de l’ordre de 7 millions d’euros pour le contribuable. Les travaux auront duré 8 mois pour végétaliser cet espace de 2500 mètres carrés. Mais comme le précise Yves Contassot, seuls les arbres les plus résistants à la chaleur pourront survivre, les autres dépériront, les plantations d’arbres ne se faisant généralement pas à cette période de l’année.
La mairie de Paris affirme que les forêts urbaines sont des îlots de fraîcheur qui absorbent naturellement le CO2. Yves Contassot rétorque que même si le renforcement de la végétalisation est une bonne chose, cela ne peut pas être la seule réponse. Les bâtiments mal isolés et les rues canyons avec beaucoup de voitures produisent de la chaleur à Paris.
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